L’arrivée d’un bébé est toujours une source de joie et d’excitation pour les futurs parents. Tant de changements et de nouvelles choses surviennent d’un coup même si vous avez eu 9 mois pour vous y préparer. Ainsi, elle peut aussi apporter son lot de désagréments dont le baby-blues, un fait dont on entend de plus en parler aujourd’hui.
Qu’est-ce que c’est ?
Le baby-blues, également appelé « syndrome du 3ème jour » est commun à beaucoup de femmes qui viennent d’enfanter. Totalement bénin, il s’agit d’un sentiment de tristesse, de grande anxiété, de plaintes somatiques qui s’accompagnent souvent de pleurs inexpliqués, des troubles de sommeils et parfois même de l’agressivité. On met le baby-blues sur le compte des hormones qui chamboulent après l’accouchement mais les raisons peuvent être plus profondes. La jeune mère ressent toutes sortes d’émotions qu’elle a du mal à gérer. Elle a peur de ne plus pouvoir protéger son bébé autant que quand il était dans son ventre. En générale, le baby blues ne dure pas plus de 2 ou 3 jours.
Que faut-il faire ?
Le plus important, c’est d’en parler. Votre entourage est là pour vous rassurer et vous faire gagner confiance car beaucoup sont passés par là. Ecoutez bien les conseils et les directives des aides-soignantes et sachez que l’instinct maternel se déclenche automatiquement en vous à partir du moment où vous prenez votre bébé dans les bras pour la première fois. Prenez le temps de vous reposer même si ce n’est pas facile avec un nouveau-né.