Avant l’accouchement, bébé peut se présenter sous différentes sortes de positions. L’idéal est celui où votre bébé a la tête en bas, nommée la position céphalique ou antérieure. L’enfant est alors recroquevillé sur lui-même. Le travail est plus facile, puisque la tête du bébé aide à élargir le col de l’utérus durant les contractions, provoquant une sortie plus rapide.
Cependant, votre bébé peut adopter plusieurs autres positions, qui peuvent compliquer un peu plus les choses. Il y a la position postérieure, où il se présente toujours la tête en bas, mais avec la colonne vertébrale en face de la vôtre. Cela vous entraînera peut-être à vouloir pousser, avant même que le col ne soit dilaté. De même, vous pourrez ressentir des douleurs au niveau du dos, à cause de la pression qu’exerce la tête de votre bébé sur votre colonne vertébrale. Sans oublier que le travail sera un peu plus long et plus difficile. Dans certains cas, le médecin arrive à retourner l’enfant dans la bonne position. Sinon, l’utilisation d’une ventouse ou de forceps pourra être nécessaire. Il y a aussi le siège complet, avec la tête du bébé en haut de l’utérus et ses fesses en bas. Dans ce cas, vous devez faire face à un accouchement par césarienne. Enfin, il y a le siège décomplété, où l’enfant se présente toujours les fesses en bas, avec les jambes dépliées. Un accouchement naturel reste cependant possible.
Dans tous les cas, votre médecin pourra effectuer une « version par manœuvre externe ». Elle permettra à votre enfant de se retourner doucement par des pressions manuelles effectuées par le spécialiste. Elle se pratique sous monitoring précédé d’une échographie pour éviter tout risque sur le bébé. Si le bébé persiste à rester en siège, une radiopelvimétrie sera effectuée pour voir si votre bassin est en mesure de laisser passer le bébé. C’est en fonction de ce résultat que le médecin décidera si l’accouchement se fera par voie basse ou par opération césarienne.
