En octroyant le congé de paternité au papa, au ou à la partenaire, il aura l’occasion d’aider la maman et de vivre cette épreuve en toute sérénité.
La réforme de 2013 sur la loi du 1er janvier 2002 stipule que le congé de paternité peut être octroyé à toute personne vivant maritalement avec la mère, qu’ils soient mariés, concubins ou pacsés, et ce, sans présentation d’un lien de filiation avec l’enfant et indépendamment du sexe du partenaire. À part les salariés, les demandeurs d’emploi, les travailleurs non-salariés, les professions libérales et les stagiaires en formation professionnelle peuvent aussi y prétendre.
Différent des 3 jours légaux de congé de naissance, le congé de paternité peut aller jusqu’à 11 jours pour la naissance d’un bébé et à 18 jours en cas de naissances multiples. Il n’est pas non plus sécable. La loi autorise le report du congé de paternité en cas de décès de la maman et d’hospitalisation de l’enfant.
Au moins un mois à l’avance, le papa, le ou la partenaire concerné doit informer son employeur de son recours au congé de paternité, et ce, que ce soit verbalement ou par écrit. L’employeur ne peut en aucun cas refuser cette demande, sauf si le salarié n’a pas respecté le délai. Un acte de naissance ou une copie du livret de famille à jour sont obligatoires pour récupérer les indemnités journalières relatives à ce congé. Le congé de paternité entraîne la suspension temporaire du contrat de travail des salariés.